
[la fibre technique #23]
Technologies pour les Smart Cities ?
Ça vous dit la découverte d’une @Smart City du point de vue technique ? Allez, je vous emmène ! 🚂
Vous avez devant vous une ville, des infrastructures, des bâtiments. En l’état, ils n’ont pas l’air « smart ». Observez mieux maintenant et regardez-les se mettre au service du citoyen, de l’économie, de l’écologie : ce que vous distinguez ce sont les #technologies des #réseauxdecommunication. Dans la ville « intelligente », ces technologies captent des données, les traitent, les restituent aux usagers et/ou génèrent des actions. Simple non ? 😉
Concrètement, cela induit de placer des capteurs de toutes sortes dans l’environnement considéré. Vous les voyez ?
👈capteurs de données environnementales qui indiquent des niveaux : température, humidité, pollution, pression.
👉capteurs infrarouges, de présence humaine, des caméras.
👆capteurs d’états des objets contrôlés. par-exemples, ces feux tricolores, ces barrières de sécurités ou bien ces vannes hydrauliques.
👇et tous ceux que nous ne voyons pas 👀
Tous ces capteurs nécessitent un centre d’agrégation des données. Horodatage, calcul,… et hop dans ce centre, les données sont transformées en informations, il est local, il est distant, il centralise et agrège, voire stocke ! Oui, ce grand bâtiment moche derrière la mairie !
Mais continuons. L’écran d’affichage ! De nombreuses villes en disposent à l’entrée de leur territoire. Il vous donne les jours de messes et de marchés, et surtout les places restantes dans les parkings. Car pour servir aux citoyens, les informations collectées doivent être diffusées sur des « terminaux ». Tel que ce grand panneau devant vous et aussi via des terminaux mobiles 📱.
Poursuivons. Devant les feux tricolores, devant l’entrée du parking souterrain que nous avons dépassés, il y a les dispositifs de contrôle (« actionneurs ») qui activent physiquement des changements d’état : je passe au rouge/au vert, j’ouvre/je ferme. Et donc des sites de contrôle, collecteurs de données, qui commandent tous ces actionneurs. Ainsi que des sites de stockages de ces données, pour les archiver sur des temps variables en fonction de leur nature.
Avant de clore cette visite en moins de 3000 caractères et de vous laisser flâner à pied, gardons en tête que grâce à la #fibreoptique, à l’échelle d’une ville l’enjeu n’est plus la quantité d’informations – illimitée- mais le TEMPS. L’enjeu réside en effet sur la vitesse de transmission globale. Le temps de propagation totale, entre la captation de l’information, la restitution et l’action qui en découle. Le temps de traitement, de routage montant et descendant, d’affichage, de rafraichissement. Etcaetera. Etcaetera.
