[la fibre technique #29]
Mes premiers pas professionnels dans le monde des transmissions

J’étais encore étudiant en école d’ingénieur en optoélectronique ou Optronique, en Bretagne, à Lannion.

J’ai eu à cette époque en 1992, le choix entre l’école nationale de physique de Grenoble, ah tiens déjà cela me tenait à cette époque, et l’ENSSAT. Outre la proximité avec ma Normandie natale, et l’ancestrale guerre Normand Breton, qui m’’a toujours fait sourire, moi le Celte du Sud (Galice portugaise) par mes origines, j’ai fait le choix de la spécialisation aux technologies optiques sur 3 ans, et à une dernière année en alternance.

Eh non la fibre optique, je ne suis pas tombé dedans tout petit, même si Lannion est proche du village des irréductibles gaulois,

Et mes premières expériences professionnelles se sont déroulées dans le cadre d’application militaire et de système de transmission à visée directe en champ libre.

Posons alors les décors

Un émetteur et un récepteur IR, espacé de plusieurs centaines de mètre dans la lande bretonne, les marais, …les brouillards épais au petit matin, les bruines, les crachins, les ondées

Un algeco posé au milieu de la lande dans lequel les dispositifs de mesure font l’acquisition

Mon objectif : acquérir de la donnée pour modéliser les différents perturbants de la transmission IR.

Tous les matins, munis de mes disquettes 5’1/4 et 3’1/2, j’allais recueillir les données de la veille et de la nuit pour les ramener au bureau et les analyser. Argh les clés USB ….

Et non, je n’ai pas eu la chance de croiser gnome et troll, ce qui aurait pu, mais j’ai quand même pu assister à un concert de bombarde en pleine nature, offert par mon collègue de l’époque qui profitait des escapades en pleine nature pour s’exercer pendant la pause.

Et pour donner à du sens à ce que je faisais, en parallèle, dans une chambre de mesure, un hangar militaire (30m de long, 15 m de large), je participer aux relevés de signature infrarouge de différents équipements militaires roulants et volants (NOTA : il m’a été recommandé de ne pas citer les matériels, pour des raisons de sécurité)

Conclusion :

Très tot, les milieux atmosphériques perturbés ont fait parti de mon environnement technique à prendre en compte. Plus largement l’anticipation de l’impact des parties prenantes des systèmes étudiés ont fait partie ensuite de mes reflexes, l’impact des parties prenantes pris en compte dans la conception des produits via les analyses fonctionnelles (yc compris les êtres humains)

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