[la fibre technique #36]
Le conditionnement Part 2

Le conditionnement fait-il partie du produit ? Oui, bien sûr ! Mais pourquoi ?
1️⃣ Parce qu’il est le premier contact que le client a avec votre produit
2️⃣ Parce que, par nature, il fait partie de votre logiciel de Product Information Management
3️⃣ Et aussi, parce qu’il entre indirectement dans le calcul du prix de l’unité de vente.
L’unité de vente -ou de gestion- définit comment le produit est vendu.
Dans le cas du câble, l’unité de gestion intègre donc tout ou partie de la bobine ou du touret contenant une longueur cohérente avec le besoin du client. Quant au prix de vente, il doit de fait inclure la valeur de la bobine complète en cas de vente à l’unité ou ramené à l’unité de longueur en cas de vente au mètre, ajustée ou non aux longueurs commandées en cas de calepinage.
💡 Votre progiciel de gestion ne pourra pas vous sortir de devis ou factures efficients si vous ne rentrez pas cette donnée 😉 !
Pour revenir au conditionnement lui-même il se classe en 3 niveaux :
▶️Primaire : c’est le conditionnement du produit tel qu’il est présenté au client, sous emballage plastique ou carton. Il regroupe une ou plusieurs unités de vente. Dans le monde du câble c’est souvent une couronne sous film, une bobine ou un touret. Dans l’univers de l’ancrage, c’est un carton contenant par exemple 50 pinces d’ancrage.
▶️Secondaire ou de regroupement : il est presqu’inexistant en câble. Dans le monde de la prise optique, c’est un carton qui regroupe 10, 20 ou 50 prises optiques sous emballage individuel, stocké dans la voiture de l’installateur ou sur les rayonnages du distributeur.
▶️Tertiaire : il est généralement associé à la palette. Il permet la manutention en grande quantité, ainsi que le transport par camion, ou container.
📦 Il est déterminant de prendre tous ces éléments en compte dans les calculs de coûts produits et de les ramener systématiquement à l’unité de vente ou gestion. Et cela nécessite clairement d’inclure ces paramètres très amont, en l’occurrence, dès la conception des produits. Car si le design, le choix des matières et les dimensions sont cruciaux pour le conditionnement, et impacte le transport, spécifier des dimensions de produit en fonction de colis Chronopost peut s’avérer utile, voire stratégique pour « passer sur un marché ». Cela m’est arrivé récemment 😉
Autre exemple, j’ai optimisé il y a peu les dimensions de bobines de câbles optiques de branchement pour maximiser leur envoi sur palette européenne, en tenant compte :
↪️des dimensions de stockage chez le client (=hauteur disponible de ses racks)
↪️des hauteurs de portes de container maritime ou de semi-remorques.
Voilà pourquoi -définitivement- le packaging fait partie du produit. Et doit aussi être intégré dans le volet environnemental, que nous verrons dans notre prochain post.
Ah ces palettes, elles nous en font voir de toutes les couleurs ! 🧵🎨